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Les intraduisibles de la langues française

Les-intraduisibles

Les intraduisibles de la langues française

Ce que nous appelons “intraduisibles”, ce sont des mots, des expressions idiomatiques qui ne trouvent pas d’équivalent parfait dans d’autres langues. Propres au patrimoine, à des référents historiques, à une activité spécifique, ces particularités françaises reflètent une certaine représentation du monde. Retour sur ces trésors, ces bizarreries, ces empreintes inconscientes de notre façon de parler et donc de penser. Les intraduisibles de la langues française

 

LES RETROUVAILLES

L’idée de se retrouver après une séparation est un concept exprimable dans de nombreuses langues. Mais le mot même de retrouvailles synthétise différentes actions, émotions et réactions.

Les retrouvailles c’est lorsqu’on se retrouve, on se serre dans les bras, on s’embrasse, on exprime le plaisir de se retrouver lors de cet instant souvent émouvant.

Pour ne prendre qu’un exemple, voici un extrait du roman de Yasmina Khadra, « L’Attentat », adapté au cinéma et en bande dessinée.

« Mes yeux se gonflent de larmes, mais je ne les laisse pas gâcher cette hypothétique réconciliation avec moi-même, ces retrouvailles intimes que je suis le seul à fêter quelque part dans ma chair et dans mon esprit. »

Yasmina Khadra, L’Attentat, 2005. Les intraduisibles de la langues française

 

DÉPAYSER

Etre dépaysé : c’est changer de pays,  varier son mode de vie, ses habitudes. Tout le monde peut comprendre cette sensation d’être dérouté, déphasé, déraciné, désorienté voire déconcerté mais le verbe « dépayser » est riche de sens par rapport à ses synonymes et ses traductions.

Le dépaysement est le contraire de la routine, du familier.

C’est un résultat positif lorsque l’on part en vacances, que l’on atterrit dans un monde très différent. On se dit dépaysé devant une mer turquoise lorsque l’on est un citadin alors qu’un Hawaïen sera lui plus dépaysé en étant à Paris.

« On cherche à se dépayser en lisant, et les ouvriers sont aussi curieux des princes que les princes des ouvriers. »

Marcel Proust, Le Temps retrouvé, 1927.

 

Voir la liste complete sur TV5 MONDE

 

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Les intraduisibles de la langues française

Ce que nous appelons “intraduisibles”, ce sont des mots, des expressions idiomatiques qui ne trouvent pas d’équivalent parfait dans d’autres langues. Propres au patrimoine, à des référents historiques, à une activité spécifique, ces particularités françaises reflètent une certaine représentation du monde. Retour sur ces trésors, ces bizarreries, ces empreintes inconscientes de notre façon de parler et donc de penser. Les intraduisibles de la langues française

 

LES RETROUVAILLES

L’idée de se retrouver après une séparation est un concept exprimable dans de nombreuses langues. Mais le mot même de retrouvailles synthétise différentes actions, émotions et réactions.

Les retrouvailles c’est lorsqu’on se retrouve, on se serre dans les bras, on s’embrasse, on exprime le plaisir de se retrouver lors de cet instant souvent émouvant.

Pour ne prendre qu’un exemple, voici un extrait du roman de Yasmina Khadra, « L’Attentat », adapté au cinéma et en bande dessinée.

« Mes yeux se gonflent de larmes, mais je ne les laisse pas gâcher cette hypothétique réconciliation avec moi-même, ces retrouvailles intimes que je suis le seul à fêter quelque part dans ma chair et dans mon esprit. »

Yasmina Khadra, L’Attentat, 2005. Les intraduisibles de la langues française

 

DÉPAYSER

Etre dépaysé : c’est changer de pays,  varier son mode de vie, ses habitudes. Tout le monde peut comprendre cette sensation d’être dérouté, déphasé, déraciné, désorienté voire déconcerté mais le verbe « dépayser » est riche de sens par rapport à ses synonymes et ses traductions.

Le dépaysement est le contraire de la routine, du familier.

C’est un résultat positif lorsque l’on part en vacances, que l’on atterrit dans un monde très différent. On se dit dépaysé devant une mer turquoise lorsque l’on est un citadin alors qu’un Hawaïen sera lui plus dépaysé en étant à Paris.

« On cherche à se dépayser en lisant, et les ouvriers sont aussi curieux des princes que les princes des ouvriers. »

Marcel Proust, Le Temps retrouvé, 1927.

 

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